Pascale Favre editions

Episcénettes

act-art · 2021

21 × 28 cm · 36 pages

Les textes et dessins d'Episcénettes imprimés en risographie interrogent la notion de genre à travers de courtes rédactions habités par des personnages portant des prénoms épicènes.

Les dessins qui accompagnent les textes renvoient à des paysages traversés ou observés, à des intérieurs, à des animaux parfois transgenres ou capables de changer de sexe, à un·e chanteur·e etc. De multiples entrées pour créer ses propres associations.

Essentielles

studio_limoncello · 2020

10 × 15 cm · 13 pages

Essentielles regroupe soixante dessins de fleurs et de plantes rencontrées en 2019 lors de randonnées en Valais à Zermatt et à Moiry, dans le Jura français au lieu-dit les Serans, au Reculet (mont Jura) et en Haute-Corse. La fleur est un sujet d'observation et de dessin sans cesse renouvelé. Le carnet rassemble comme une sorte d’inventaire ou d’herbier étonnant, les diverses recherches de couleurs qui donnent la base des dessins à venir. Venant se superposer aux diverses nuances, la fleur est ensuite transposée graphiquement à l’encre de Chine exprimant des formes simples et complexes à la fois. 

Aster

art&fiction · 2017

21 × 27 cm · 96 pages

Aster. Une vie de lapin est un livre mêlant textes et dessins dont le sujet principal est un lapin à peu près nain, presque domestique mais surtout de caractère. Le temps de l’histoire se situe entre la fin des années 1970 et le milieu des années 1980.

Les textes décrivent les souvenirs vécus et partagés avec le lagomorphe. Les diverses narrations s’enrichissent de réflexions autour du rapport à l’animalité, à l’animal de compagnie, à l’attachement, à la douceur, aux joies et aux moments plus difficiles de l’enfance et de l’adolescence…

À travers le dessin, c’est toute une gamme de sentiments qui s’exprime : il s’agit d’une sorte de galerie de portraits. Portraits d’un lapin qui nous regarde pour nous dire que nous avons beaucoup à apprendre des animaux même si nous pensons en savoir plus qu’eux.

De bas en haut et de haut en bas

art&fiction · 2015

15 × 10 cm · 7 pages

Voici quinze prises de vue d’une balade à travers le Val de la Ferme-Asile avec ses plaines, ses plateaux et ses montagnes. Le top, c’était le pique-nique au pied du Mont Chevalet sur la terrasse du Bellevue avec ses bancs Protest.

En descendant, on s’arrêtait pour regarder le coucher de soleil. Trois balises rouges traversaient notre champ de vision et se prolongeaient avec le soleil orange qui était comme pris dans le pylône de la ligne à haute tension, c’était très beau ! J’ai fait une photo mais malheureusement elle est floue.

Retour d’Égypte

art&fiction · 2015

13 × 20 cm · 112 pages

… An 2000, quelque part entre Genève et Lausanne, un groupe de peintres formés dans les écoles d’art locales se crée autour d’une préoccupation nouvelle, celles des liens qu’entretient la peinture avec l’histoire de l’art, la mise en scène et la narration. L’association art&fiction est née. Retour d’Egypte est le troisième volume de la collection « Document » et présente le travail de cinq artistes. Pascale Favre a troqué ses mines pour la plume et a signé Planète Caire, une nouvelle qui ouvre ce petit volume. Dans ce court texte, l’auteur raconte son adoption de la ville, son appréhension d’une géométrie de la mégapole à travers un regard fragmenté. « Malgré la matière brute du Caire, celle-ci ne s’oppose pas à la rêverie. Même si les buildings cachent les horizons et ainsi que l’esprit s’évade, les souvenirs trouvent leurs brèches dans les chaos temporels », écrit-elle dans sa nouvelle.

Une collection

Ripopée · 2014

13 × 18 cm · 24 pages

Pascale Favre présente sa collection dont chaque pièce a été dessinée patiemment. Elles ressemblent à de drôles
de constructions, des usines, des maisons, ou des legos difformes qu’on pourrait assembler.

Au centre un texte imprimé sur un papier kraft retrace l’histoire de sa collection.

Présent presque parfait

art&fiction · 2014

17 × 23 cm · 96 pages

Ce garçon amoureux vit dans les environs de Berlin et raconte l’enchaînement des événements qui l’ont finalement décidé à quitter son pays d’origine. Le récit se situe en Allemagne encore divisée des années 1970 et 1990, dans le monde de l’art, de la musique, du cinéma où le narrateur évolue avec l’appétit et l’ironie d’un Fremdkörper, un corps étranger – du nom d’un de ses groupes. Entre ces fragments d’histoires viennent s’intercaler des dialogues au temps présent où l’ironie du garçon amoureux s’adresse à une femme qui l’écoute en français dans le texte.

Présent presque parfait a pris forme à partir d’une même histoire entendue plus d’une trentaine de fois et dont Pascale Favre relève que chaque version est semblable et toujours différente car réactualisée en fonction du contexte et des personnes présentes. À partir de ce matériau, elle compose une sténo-biographie en travaillant sur la persistance et les trous de mémoire ; les bribes dont elle se souvient forment une toile de Pénélope où se tissent la narration d’un homme et l’écriture d’une femme.

abcdefgz

art&fiction · 2010

13 × 20 cm · 36 pages

Abcdefgz est un réseau de points de projections que l’on peut qualifier de virtuels mais qui fait référence à des endroits précis de certains quartiers de Genève. L’ensemble se compose de plusieurs textes courts voire très courts. Parfois les points évoquent un souvenir qui se mêle alors à la fiction, d’autres se contentent d’exister sous forme de repères. L’ensemble de ces positions constitue un canevas brodé émanant d’observations de l’environnement urbain, de ses utilisations possibles et de ses fonctionnements personnels tels que peuvent en avoir tout habitant ou visiteur d’une ville. 

Abcdefgz est le voyage d’un quotidien citadin avec ses expérimentations, ses interrogations et ses petits drames s’accompagnant de l’inévitable échappée extra muros.

De nuit

art&fiction · 2003

13 × 20 cm · 28 pages

La nuit, la réalité rejoint parfois la fiction. Les diverses rencontres et regards croisés de l’auteure dans les bars et lieux alternatifs genevois s’égrènent au fil des pages pour faire place au constat d’une solitude nocturne adoucie par les mots et la ville ; une présence qui l’englobe puis se dérobe.

Accompagné d’une pointe sèche originale.


Repérages

studio_limoncello · 2022

15 × 10 cm · 14 pages

Carnet de cartes postales comprenant un choix de dessins réalisés pour l'exposition éponyme qui a eu lieu en 2021 à la Galerie LigneTREIZE.

Carnet de Calemberts

studio_limoncello · 2024

14 × 10 cm · 36 pages

Certains font des jeux de mots et d’autres les collectionnent. En entendant : « C’est comme la nuit et le jour », j’ai noté cette phrase pour ne pas l’oublier comme tant d’autres. La première d’une longue liste car Thomas Schunke aidé par son multilinguisme et sa pratique de la musique manie la langue comme un instrument de musique produisant des sons et des mots pour percuter les sens et pourquoi pas renverser les idées reçues. Humour oblige. Et même lorsqu’on lui fait remarquer qu’il aime les calembours, ça se retourne comme une crêpe pour devenir un calembert. Eh oui, les mots qui jouent avec la langue ça donne l’eau à la bouche et peuvent être aussi fondants qu’un camembert.