Pascale Favre dessins

Thomaphorismes

La tension artificielle, Ni rien ni l'autre, Ce qui n'est rien, pour moi, c'est tout, Une volonté d'enfer, C'est un spécial, Je broie des idées dans la nuit, Auto-guérision, On est au bout du trou, Le mal ça fait pas du bien, Emancipassion, Le monde s'écoule, Ça tenait à des fils, C'est bétonné dans le marbre, La vie ça prend du temps, C'est comme la nuit et le jour, C'est de l'art brut de décoffrage, Au fil de l'aiguille ça faisait sens, Noyer les questions comme les poissons, Dégénération du monde, La vie c'est du tricotage, Etre en face de quelque chose c'est autre chose, C'est quand quand-même curieux on entend rien et n'importe quoi, Dégénération du monde, T'es rentrée comme les pigeons, Au coucher du soleil, les couleurs se dégradent assez vite, La déglinguante totale, Tu penses que je suis à l'est

Certains font des jeux de mots et d’autres les collectionnent. En entendant : « C’est comme la nuit et le jour », j’ai noté cette phrase pour ne pas l’oublier comme tant d’autres. La première d’une longue liste car Thomas Schunke aidé par son multilinguisme et sa pratique de la musique manie la langue comme un instrument de musique produisant des sons et des mots pour percuter les sens et pourquoi pas renverser les idées reçues. Depuis que j’entends cette langue fourcher plus ou moins consciemment, la récolte est copieuse, augmentant l’envie de la faire dialoguer avec des dessins.

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